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Collectif 06 Pour l'Abrogation de la Loi Pécresse
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27 décembre 2007

Pendant les vacances, la désinformation continue

La LRU a été abordée sur France Culture ce matin avec comme débatteurs, Marc-Olivier Padis de la revue Esprit et Michel Lussault, président de l'université de Tours et membre éminent de la CPU (Conférence des Présidents d'Universités).

C'est amusant comme à chacune de ces émissions où il n'y a aucun détracteur, la loi n'est jamais examinée dans le détail et on se contente de généralités sur l'université.

On notera le recours à quelques grands classiques : le mouvement étudiant était "minoritaire", etc.

Le mouvement contre la LRU a également été présenté comme une affaire réglée et enterrée.

L'émission peut-être réécoutée ici : http://www.radiofrance.fr/chaines/france-culture2/emissions/matins/

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Commentaires
L
Encenser la loi pecresse juste parce qu'on est pour l'entrée de capitaux privés, c'est completement hors sujet, parce que ce principe existe déjà depuis bien longtemps !<br /> Je peux citer en exemple la filière lea de Nice qui a collecté plusieurs dizaines de milliers d'euros il y a quelques années avec sa maitrise en alternance, qui developpait les partenariats avec des entreprises.<br /> De ce côté là, la loi pecresse n'a rien inventé.<br /> Sa grosse innovation en revanche, c'est de permettre aux présidents d'université de faire de la spéculation immobilière : acheter des terrains, et fermer des campus pour en vendre les locaux. C'est aberrant, même un maire n'a pas le droit de disposer ainsi de bâtiments publics !
J
Cher(e) Muvore,<br /> <br /> Je ne sais pas si vous repasserez par ici, mais pour une fois qu'un commentaire est -un peu- argumenté, je vais y répondre quand même.<br /> <br /> - Vous dites "quand vous (les detracteurs), vous discutez de cette lois, on ne la voit jamais dans le détail." <br /> C'est faux. Je trouve assez hallucinant qu'après plus d'un mois de mobilisation, on trouve encore des gens pour dire ça. Outre l'analyse, aussi objective que possible, relevant les changements avant/après paragraphe par paragraphe, faite par deux étudiants en psychologie et disponible à la table information de St Jean d'Angely, une analyse détaillée de la loi est disponible via les liens de la colonne de droite (Sauvons la recherche, Sauvons l'Université, etc.).<br /> Par ailleurs, plusieurs débats autour de la LRU ont été organisés à St J. d'A. et Carlone depuis la mi-novembre, ainsi que la projection du film "Universités, le grand soir."<br /> <br /> - Sur le point concernant les journalistes, je vous rejoins, même si c'est plus compliqué que ça. Cf. par exemple les Dossiers du Canard sur "Les nouveaux censeurs".<br /> <br /> - Sur le dernier point, je n'ai pas bien saisi. Vous voulez cette réforme (pour quelles raisons?), mais vous ne voulez pas d'universités à deux vitesses? Effectivement, c'est déjà le cas. Mais cette loi ne fera qu'institutionnaliser et aggraver cet état de fait. Les Universités qui se "démarqueront" seront évidemment celles qui seront le plus attractives pour les investisseurs privés. Et celles qui seront le plus attractives pour les investisseurs privés sont celles qui sont actuellement à la pointe dans leur domaine : grandes écoles type EHESS ou Sc. Po, universités "spécialisées" comme Dauphine, etc.<br /> Les autres (universités de province notamment), et particulièrement les filières LASH (dont la rentabilité n'est pas financière ni à court terme), seront délaissées et l'écart existant continuera à se creuser.<br /> Pour une analyse plus détaillée, je vous renvoie aux liens SLR et SLU à droite.<br /> <br /> - Dernier détail, l'Etat ne "subventionne" pas les Universités. Il les finance, comme il finance la police ou l'armée.<br /> <br /> Bonne continuation.
M
C'est marrant mais quand vous (les detracteurs), vous discutez de cette lois, on ne la voit jamais dans le détail. <br /> Ce que je peux lire de vos tracts, c'est "Pour le refus d'une université à deux vitesses" !! <br /> <br /> Vous savez pourquoi la presse ne veut pas prendre le simple parti de vous donner la parole ? Parce que les journalistes ne veulent pas se mouiller, donner du crédit à des jeunes provocateurs. L'opinion n'est pas avec vous, et aller contre l'opinion n'est pas le principe d'un journaliste de notre époque. Je trouve aussi que ce n'est pas le sens professionel.<br /> <br /> Cependant, je n'en démord pas, cette réforme DOIT passer pour le futur des étudiants, je n'ai pas envie de cette université a deux vitesses (COMME IL Y A ACTUELLEMENT). <br /> J'ai envie d'une université qui "peut" avoir la possibilité de se démarquer, en trouvant des subventions ailleurs que l'état, qui par ailleurs n'a jamais autant subventionné depuis que la France est Française ....
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